FAQ-FOIRE AUX QUESTIONS

Le rétrogaming, correspond à l'activité de jouer à des jeux vidéo qui appartiennent à des générations de consoles ou d'ordinateurs antérieures. Il est marqué par une nostalgie pour les jeux du passé et une volonté de revivre ou de découvrir ces expériences vidéoludiques classiques.

Les Années 80-90 ont une place particulières dans le coeur des retrogamers. Le charme des jeux (aux graphismes et musiques plus simples que les productions contemporaines), les pochettes travaillées, les cartouches illustrées, le niveau de difficulté plus élévé afin de compenser une durée de vie plus faible sont autant de caractéristiques distinctives de cette époque.

Bien que les définitions puissent varier en fonction des sensibilités individuelles et des critères tels que l'évolution technologique ou l'indisponibilité sur le marché, cette pratique peut inclure l'utilisation des supports d'origine, tels que les consoles et les cartouches, ou le recours à des émulateurs sur des systèmes plus modernes.

Sans conteste, le rapport prix / performances / polyvalence penche en faveur d'une box Android : retrogaming, iptv, jeux Android récents, vidéos, streaming...

En 2nde position le couple (plus ciblé jeux rétro) : Raspberry Pi + Retropie ou Batocera. Le Raspberry Pi, bien que performant, est un peu plus cher et surtout plus difficile à trouver.

Un frontend est une interface graphique qui va se charger d'afficher l'ensemble des jeux (roms) présents dans votre système de retrogaming. Le but étant de faciliter la navigation entre les différentes consoles et/ou ordinateurs auxquels vous pourrez jouer.

En plus de ce rôle, des fonctions d'indexation vous permettront de retrouver vos jeux via une recherche alphabétique. Et vous pourrez aussi rechercher vos styles de jeux préférés en parcourant les genres disponibles (platforme, courses, réflexion, combat, etc... ).

L'émulation des jeux vidéo, désigne le processus de reproduction d'une console de jeu, d'un ordinateur ou d'une borne d'arcade sur une plateforme matérielle différente comme un PC, un Mac, un Rasperry ou une box Android.

Une ROM c'est un fichier image qui est une copie d'une cartouche de jeu. On a des ROMS pour Game Boy, Super Nintendo ou encore Nintendo 64. Pour les extraire, on utilise un câble relié à la console dans laquelle on a mis la cartouche de jeu et on branche ce câble à l'ordinateur. Ensuite, avec un logiciel dédié, on copie le contenu de la cartouche de jeu sur son PC.

Un "fullset" désigne la collection complète de tous les jeux sortis sur une console spécifique. Chaque "région" (Japon, Etats-unis et Europe) a ses spécificités et ses jeux exclusifs. Cela signifie que pour atteindre un fullset d'une console donnée, un collectionneur ou un passionné tente d'acquérir et de posséder chaque titre de jeu publié officiellement pour cette console particulière, du début à la fin de sa vie.

M.A.M.E (MULTIPLE ARCADE MACHINES EMULATOR) est un émulateur multi-plateformes principalement destiné aux amateurs d'arcade et de retrogaming. Depuis sa fusion avec l'émulateur MESS (build 0.162 d'avril 2015) le support d'un grand nombre de consoles et de micro-ordinateurs a été ajouté.

Le full set arcade de Mame c'est environ 40000 roms, dont 15000 jouables et environ 5000 uniques (la différence étant des clones/variations des jeux).

Son défaut majeur réside dans l'absence d'accélération 3D,  expliquant les difficultés d'émulation de certains systèmes comme l'Hyper Neo-Geo 64 ou encore Namco system 22.

RetroArch (souvent considéré, à tort, comme un émulateur) est une application abritant près d'une centaine d'emulateurs, appelés cores, principalement dédiés au rétrogaming. On peut le considérer comme un gestionnaire d'émulateurs. Il a été porté sur de multiple supports comme Linux, Ios, Android et différentes consoles comme la Xbox One, la PSP, la Switch.

De nombreux frontends dédiés au rétrogaming s'articulent, exclusivement, autour de RetroArch. C'est notamment le cas de Recalbox et Retropie, tous deux sous Linux. Hyperspin s'appuye sur Retroarch comme Coinops et Launchbox, mais pas de manière exclusive.

Retroarch AI (option de traduction en jeu) vous permet, depuis la version 1.7.8 disponible depuis 2019, d'obtenir instantanément, par exemple, une traduction (basée sur une capture d'écran instantanée) d'un dialogue en japonais dans la langue de votre choix. Basée sur une API de Google couplée à de l'OCR (reconnaissance de caractères).

Même si, comme tout outil de traduction, la transcription s'avère imprécise, mais souvent suffisante, elle aura l'avantage de pouvoir vous aider à comprendre votre environnement : menus, inventaire, etc...

Tous les systèmes (pc, linux, android...) proposant de l'émulation se heurtent aux même limites. Certaines machines, comme La Sega Saturn, Nintendo 64, la XBOX ou encore le Phillips CD-I font encore, à l'heure actuelle, de la résistance.

Au-delà des consoles 16 bits il n'y a pas un émulateur capable de faire tourner 100% des jeux d'une même console. Pour la N64, vous devrez répartir vos roms entre Mupen64Plus et Parallel suivant les (in)compatibilités.

Certaines fonctions comme la détection de mouvement sur WII ne sont pas pleinement prises en charge (wiimote sous Dolphin). De même que certains jeux d'une console dont l'émulation permet d'accéder à la majorité des titres peuvent réserver de mauvaises surprises comme Rogue Squadron II sur GameCube.

L'upscale est un procédé qui permet de multiplier une définition d'origine (320x240 pour la génération 16bits ou 640x480 pour la PS2) afin d'obtenir un affichage moins pixellisé. Suivant les possibilités offertes par les émulateurs, vous pourrez appliquer un coefficient pour atteindre des résolutions en 720p, 1080p et pourquoi pas, monter jusqu'en 4k.

Mais vous pourrez aussi améliorer le rendu de vos console 8 et 16 bits (par exemple) via un upscaler matériel. Vous vous connectez en péritel (en entrée) et ressortirez en hdmi sur votre téléviseur HD. RetroTINK en propose une gamme qui offre de bons résultats. Si vous préférez des modèles éprouvés, plus anciens, mais disponibles uniquement sur le marché de l'occasion, vous vous tournerez vers le XRGB Mini de Framemeister.

Un écran CRT (Cathode Ray Tube) est un type d'écran utilisé dans les anciens téléviseurs et moniteurs d'ordinateurs. La technologie CRT fonctionne en faisant passer un faisceau d'électrons à travers un tube à vide, créant des images lumineuses sur un revêtement phosphorescent à l'intérieur de l'écran. Ces écrans étaient couramment utilisés avant l'avènement des technologies d'écrans plats, telles que les écrans LCD et LED.

Une TV à tube cathodique, également appelée TV CRT, est un téléviseur qui utilise un écran CRT pour afficher des images. Ces téléviseurs ont été la norme pendant de nombreuses décennies avant que les écrans plats ne deviennent populaires. Les TV à tube cathodique offraient une qualité d'image décente, avec des couleurs vives et un bon contraste, mais elles étaient volumineuses et très lourdes par rapport aux écrans modernes. Les TV à tube cathodique, populaires jusqu'au début des années 2000, sont souvent recherchées pour leur utilisation dans le retrogaming pour rejouer à d'anciennes consoles.

La norme RGB, plébiscitée par les retrogamers, transmet le signal vidéo en séparant les composants de couleur rouge, vert et bleu. Cela permet une transmission plus nette et de meilleure qualité des informations de couleur, ce qui se traduit par une image plus claire et plus précise. Cette norme offre aussi une gestion accrue de la luminiosité.

Le standard NTSC a été établi pour les zones où le courant électrique avait une fréquence de 60Hz et le PAL pour 50Hz. Concernant le retrogaming, cette fréquence se rapporte au rafraichissement, à chaque seconde, de l'image. Pas aux FPS (frames per seconds) du jeu.

- Le NTSC (640x480) comporte 96 lignes (16.7%) de moins que le PAL (768x576). Ce qui explique les bandes noires .

- Le NTSC (60hz) correspond à 30 FPS (60 demies-images par seconde) et le PAL (50hz) à 25 FPS. Une animation composée de 30 images mettra 1 seconde à s'exécuter en NTSC et 1.2 secondes en PAL. En conséquence, les frames se décalent et le jeu de votre console retro ralentit...

La fidélité des couleurs est assurée par la norme PAL et son mode RGB. Le NTSC a, de ce côté-là, très mauvaise réputation. Il a hérité du surnom "Never Twice Same Color" (jamais deux fois la même couleur), c'est tout dire...

Les shaders sont des filtres d'effets graphiques, développés en vue de reproduire le rendu des écrans utilisés à l'époque de la sortie du jeu et de la console. Vous pourrez, par exemple, afficher l'écran vert de consoles comme la Game Boy.

Vous pourrez même cumuler les shaders afin d'atteindre le rendu recherché. Il existe, bien sûr, un nombre considérable de combinaisons qui vous permettront, de reproduire l'affichage de tv du Sony Trinitron, de moniteurs Sony PVM, ou encore d'écrans d'ordinateurs du type 1083s de l'Amiga.

Les Bezels, aussi appelés décorations ou overlays, vont contribuer au respect du format d'affichage original des jeux. Ils ont pour fonction de remplacer, les bandes noires laissées par les jeux au format 4/3 que vous afficherez dans un écran 16/9. Qu'il s'agisse de jeux d'arcade, de micro-ordinateurs ou de consoles des années 80-90, ils sont tous concernés.

Etirer un jeu 4/3 pour remplir un écran 16/9 est, sans conteste, un bien mauvais choix pour vos jeux rétro.Vous pourrez aussi reproduire un écran de type vertical utilisé par de nombreux shoot em ups ou même de jeux Nes portés en arcade sous l'appelation Playchoice-10

L'Input Lag (pas le Display Lag.), qui se mesure en millièmes de seconde, est le délai entre le moment où vous pressez un bouton, et le moment ou l'action se réalise. L'input lag est-il propre à l'émulation ? Eh bien, NON.

Il existe même sur les consoles mais il est pris en compte dans le codage des jeux. L'input lag dépend de plusieurs facteurs : les manettes sans fil (même sur consoles) qui induisent un délai de transmission, le système d'exploitation (Windows, Linux, Mac OS...), ou même votre anti-virus. L'idée est de réduire la latence afin de se rapprocher du timing de la liaison (filaire) d'origine.

Le FPGA (Field-Programmable Gate Array) joue un rôle important pour la précision (théorique) qu'il apporte dans l'émulation. Du côté de l'arcade, sa cible initiale, la liste de compatibilité atteint difficilement 1000 jeux. En raison de sa puissance, il trouve rapidement ses limites dès que l'on se rapproche des consoles  comme la Saturn de Sega ou de la Nintendo 64.

Le  Mister FPGA a su tirer profit de cette tendance qui gravite autour du retrogaming. Comme RetroArch, il utilise des cores afin de reproduire le comportement des consoles/ordinateurs mais ne supporte ni Bezels, ni shaders.

Un Everdrive est une marque de cartouche flash conçue pour les consoles de jeu rétro. L'Everdrive permet aux utilisateurs de jouer à des roms de jeux vidéo sur du matériel d'origine, tel que la Nintendo Entertainment System (NES), la Sega MegaDrive ou encore la PC-Engine.

L'interface, elle, n'offre aucun aperçu du jeu rendant la découverte de nouveaux jeux hasardeuse. Effectuer  une sélection préalable, comme le ferait un collectionneur avisé, est préférable à l'usage d'un fullset...

Un "ODE" pour Optical Drive Emulator est un dispositif conçu pour les consoles de jeux. L'ODE reproduit le processus de lecture du lecteur optique, tout en offrant des temps de chargement plus rapides et une préservation des disques de jeu d'origine. Il permet aux utilisateurs de jouer à des jeux directement depuis des supports de stockage alternatifs, tels qu'un disque dur ou une carte SD.

Des ODE on été développés pour de nombreuses consoles utilisant les  CD ou les DVD. Parmi elles, la Dreamcast (SD Mod), la PS1, la Xbox, la Nintendo Wii, etc...